La fin du télétravail est-elle aussi génératrice de stress ?

La fin du télétravail est-elle source de stress ?

Une nouvelle étape de la crise sanitaire est lancée : la fin du télétravail pour une très grande majorité des entreprises et surtout l’assouplissement des règles sanitaires. Qu’il est bon de reprendre “sa vie d’avant”, sa routine si confortable que l’on connait bien et qui nous rassure ! S’appreter le matin pour aller travailler, revoir ses collègues, boire un café ensemble en arrivant, aller déjeuner dans la brasserie du coin, faire ses réunions en présentiel et non plus derrière sa caméra… 

Oui, mais cela signifie aussi reprendre la route, les transports en commun pour certains, les bouchons pour d’autres, grandes sources de stress. Cela signifie également se lever plus tôt que pendant le confinement, donc moins de temps pour organiser sa journée et une horloge biologique déréglée. Cela signifie aussi les allers/retours pour la gestion des enfants, avec parfois des difficultés pour trouver un mode de garde pendant la période estivale et avant ses propres vacances. Ceux qui avaient prévu des vacances au soleil lointain se sont vu leur séjour annulé et devoir improviser de nouvelles vacances ; ou tout simplement ne plus s’octroyer ce temps de répit…

Ceux qui ont déjà vécu le confinement avec anxiété, voient leurs difficultés perdurer au delà de la fin du télétravail. Le durée du facteur stressant est particulièrement significative dans les dépressions ou les burnout. Le retour en présentiel ne permet pas de lever ce stress subi. 

Car le risque “0” n’existe pas. Ce qui signifie que potentiellement être amené à croiser d’autres personnes tout au long de sa journée de travail peut nous mettre dans une situation à risque, notamment concernant l’épidémie que nous vivons. Notre environnement extérieur devient aussi facteur de stress.

Nous sommes donc confrontés à un nouveau changement de ryhtme de vie qui plus est nous est imposé ; le deuxième en moins de 4 mois, mais aussi et surtout de nouvelles questions, de nouvelles craintes…

Nous sommes donc partagé entre la joie de reprendre des habitudes qui sont connues et qui nous mettent dans une situation de confort et la peur de la maladie et de toutes les conséquence qu’elle peut engendrer.

Le changement n’est pas toujours évident. Il doit être accompagné pour être bien vécu. Or les entreprises n’ont pas été préparées à traverser une telle période ; que ce soit pour le passage au télétravail à 100% lors du confinement, que pour un retour 100% en présentiel pour le déconfinement. Les salariés éprouvent, pour bon nombre, des difficultés à revenir travailler sans que les employeurs ne sachent réellement comment les aider. 

Le coaching peut-être dans ce type de situation une aide importante, aussi bien pour les salariés que pour les entreprises. Il permet un accompagnement soit individuel, soit d’équipe dans la gestion du stress. Il permet de faire le point sur une situation, par exemple le retour au travail en présentiel. Il permet également de mettre en évidence les facteurs de stress. Ceux-ci peuvent être individuels, mais un facteur de stress peut être identique pour un groupe. Il est donc important d’identifier les actions qui peuvent être mises en place pour le groupe également, de prendre la situation dans sa globalité. Tout au long de cet accompagnement, vous trouverez une écoute attentive et bienveillante, sans jugement. Chacun a la possibilité d’exprimer ses craintes en toute liberté. Le coach vous aide à identifier les leviers sur lesquels vous appuyer, ceci en adéquation avec vos valeurs, celles de l’entreprise et les besoins aussi bien individuel que du groupe. C’est également l’occasion de prendre du recul et de relativiser

Accompagner ses salariés leur permet un retour au travail en présentiel dans des conditions favorables, de limiter l’impact du stress ressenti sur l’efficacité individuelle et du groupe et par conséquent sur l’entreprise elle-même. 

Nous avons donc tout à gagner à se faire accompagner en coaching : un équilibre de vie aussi bien personnel que professionnel. 

Céline Dauchy

Le télétravail générateur de stress ?

Télétravail - stress

Nous le savons tous, nous vivons une période sans précédent ! Un confinement total, national, pendant plusieurs semaines, où tout le monde a été impacté de près ou de loin. 

Certains d’entre nous se sont retrouvés, du jour au lendemain, en télétravail. Evidemment, c’était par obligation et non par choix ! Nous avons tous bien compris que cela était nécessaire pour nous protéger, nous, nos proches, nos collègues. Mais voilà, quand il ne s’agit pas d’un choix personnel, le télétravail n’est pas forcément perçu de la même manière…

Alors, quelle différence entre choisir le télétravail et se voir imposer le télétravail ? Qu’est-ce que cela change dans notre perception du travail ? Pourquoi, lorsque le télétravail nous est imposé, il est source de stress ? En quoi le coaching peut-il être une aide bénéfique ?

Jusqu’alors, lorsque l’on pratiquait le télétravail, c’était en général 1 ou 2 jours par semaine. Il s’agissait d’un accord avec son employeur et bien souvent une convention de télétravail était signée par les 2 parties. Chacun avait la possibilité d’organiser son temps de travail et sa charge en fonction de cet arrangement. L’employé, comme l’employeur étaient donc à l’aise avec cette pratique. Le contact physique était largement maintenu lors des journées dites en “présentiel”. Une relation de confiance était établie et l’efficacité de l’employé en télétravail n’était plus à démontrer. Tout était parfait ou presque ! En tout cas, chacun y voyait son intérêt.

Or, lors du confinement et la généralisation du télétravail, nous n’avons pas vraiment eu le choix. Nous avons basculé d’un travail parfois 100% en présentiel à un travail 100% à la maison. C’est une rupture totale, sans aucune préparation au préalable. Sans compter que nos enfants ont également été confinés et qu’il a fallu s’inventer prof de maths, prof de français, prof d’anglais ou d’espagnol…. Tout cela en même temps que notre travail. Bien compliqué à gérer tout ça… Quelle charge mentale

Et l’employeur dans tout ca ? Et bien, c’était tout aussi compliqué pour lui. Le management à distance n’est pas le même que le management de proximité. Sans compter la gestion difficile et parfois improvisée des connexions à distance qui pour certains ont pris du temps. La gestion de la crise au niveau de l’entreprise a pu en parallèle mettre la communication vers les équipes au second plan…

L’employé s’est retrouvé livré à lui-même, avec ses difficultés techniques, avec ses difficultés professionnelles, avec ses difficultés personnelles et surtout avec ce sentiment, persistant d’être seul au monde…. Nous voilà confronté à un facteur stressant de taille rendant notre travail bien plus compliqué qu’habituellement !

Nous l’avons vu dans mon précédent article que lorsque nous sommes confrontés à un facteur stressant, nous utilisons inconsciemment toutes nos ressources pour nous adapter. Nous faisons de notre mieux pour gérer la situation, tant bien que mal, c’est la phase de résistance. Parfois, elle est vécue de manière positive, comme un challenge ; bien souvent, elle est plutôt mal vécue et source de stress.

Si le facteur stressant disparaît, nous avons la possibilité de “recharger nos batteries” de manière à pouvoir les mobiliser à nouveau lorsqu’un nouveau facteur stressant se présente.

Sauf que dans notre cas de télétravail lié au confinement, le facteur stressant externe est persistant puisqu’il dure dans le temps. Pensez également que nos possibilités de récupération sont également limitées : peu de possibilité de faire du sport en extérieur, impossibilité de voir ses proches, loisirs limités (les restaurants, les parcs, les boutiques… sont fermés). Ce phénomène accentue l’intensité du facteur stressant.

Et lorsque cette phase de résistance dure, sans phase de récupération, nous nous épuisons. Nos ressources s’affaiblissent petit à petit, la dépression ou encore le burn out nous guettent. Nous comprenons donc aisément qu’une grande partie des personnes ayant effectué du télétravail imposé à 100% sont aujourd’hui en souffrance du au stress subi.

Il nous faut maintenant reprendre la route du travail, avec toutes les questions que nous avons liées à la crise sanitaire et au risque face à la maladie : nouveau facteur stressant… sans avoir eu le temps de récupérer nos ressources liées au stress du télétravail.

Pas simple tout ça. En quoi le coaching peut-il aider ? Le coaching est un processus d’accompagnement tourné vers soi, pour faire le point sur votre situation, mettre en évidence vos facteurs stressants et identifier les actions que vous pouvez mettre en place pour vous ressourcer. Vous y trouverez une écoute attentive et bienveillante, sans jugement. Vous vous exprimez en toute liberté. Le coach vous aide à identifier les leviers sur lesquels vous appuyer comme par exemple, apprendre à dire “non”, ceci en adéquation avec vos valeurs et vos besoins. C’est également l’occasion de prendre du recul et de relativiser

Mieux gérer votre stress vous permet de trouver une nouvelle source de motivation.

Céline Dauchy

Gérer son stress

Gérer son stress

Le stress, le mal du siècle direz-vous… On en parle à toute les sauces. Certains le vivent tous les jours, d’autres le ressentent plus ou moins fort et le vivent plus ou moins bien….

Alors le stress, c’est quoi ? Il est du à quoi ? Pourquoi certaines personnes y sont plus sensibles que d’autres ? Comment peut-on lutter contre le stress ? 

Le stress correspond aux manifestations, aussi bien physiques que psychologiques, liées à l’adaptation à une situation ou à un environnement. 

Il peut être positif, on parle alors de “challenge” ; comme il peut être négatif, allant jusqu’à provoquer l’incapacité d’agir. 

Le stress se décompose en 4 phases :

  • La phase d’alarme : C’est la rencontre avec le facteur stressant avec un effet direct sur l’organisme. C’est à ce moment que l’on ressent les premiers symptômes, tels que : la poussée d’adrénaline, le coeur qui s’emballe, les mains qui deviennent moites, …
  • La phase de résistance : L’organisme mobilise toutes ses ressources pour s’adapter à la situation. 
  • La phase d’épuisement : Toutes les ressources de l’organisme sont épuisées. C’est lors de cette phase que l’on peut voir apparaître des symptômes physiques chroniques : ulcères, hypertension, …
  • La phase de récupération : Elle est indispensable à l’organisme pour affronter de nouveaux facteurs stressants. En l’absence de cette phase, l’individu n’est plus en mesure de faire face et peut être sujet au burn-out par exemple.

Le stress est donc un déséquilibre entre l’individu et les ressources dont il dispose face aux facteurs stressants. 

il y a 2 causes au stress :

  • Les causes internes qui dépendent donc de soi uniquement, comme la pression que l’on se met selon ses croyances ou ses valeurs, la fatigue, ses émotions, …
  • Les causes externes qui ne dépendent pas de soi directement, comme la charge de travail, les sollicitations multiples, l’absence de responsabilités ou de considération, l’absence d’autonomie, les nouvelles tâches, …

A ces causes, vous pouvez ajouter 2 facteurs de stress :

  • Le stress positif et le stress négatif
    • il est positif lorsqu’il est source de motivation
    • il est négatif lorsqu’il est contre-productif et limitant
  • Le stress aigu ou le stress chronique selon qu’il se prolonge dans le temps ou non.

Chaque individu à une capacité d’absorption du stress différente. Cette capacité dépend de notre vision des choses, de nos croyances, de nos valeurs, mais également des phases de récupération que nous nous accordons. Nous réagissons donc tous différemment dans une même situation ou face à un stresseur identique. 

Si nous ne pouvons pas toujours agir sur les éléments qui nous sont extérieurs, nous avons à contrario, la possibilité de modifier notre façon de voir les choses, d’apprendre à dire “non”, de modifier nos croyances ou encore nos perceptions….

Le coaching est un processus d’accompagnement qui vous permet de faire le point sur votre situation et votre stress. Vous y trouverez une écoute attentive et bienveillante, sans jugement. C’est l’occasion de redéfinir votre objectif, celui de gérer votre stress différemment peut-être. Le coach vous aide à identifier les leviers sur lesquels vous appuyer afin de vous remettre en action, ceci en adéquation avec vos valeurs et vos besoins. Vous exprimez en toute liberté vos émotions, car elles sont légitimes à partir du moment où vous les ressentez. Le tout est que l’émotion reste passagère. Etre accompagné dans la compréhension de ses sentiments et émotions permet également de prendre du recul et de relativiser. Vous pouvez ainsi, en toute conscience, reconstruire votre plan d’actions, l’ajuster et continuer d’avancer. 

Mieux gérer votre stress vous permet de trouver une nouvelle source de motivation.

Céline Dauchy

La résilience

La résilience

Nous avons vécu ces dernières semaines, voire ces derniers mois, une période de trouble particulièrement stressante concernant la crise sanitaire liée au Covid-19 : peur de la maladie, peur de la mort, deuil, perte d’un travail, pertes financières, …

Alors, comment surmonter cette épreuve ? Comment pouvons-nous continuer à vivre de manière socialement acceptable en de telles circonstances ? 

La résilience est peut-être une des clés… Mais qu’est-ce que la résilience ?

C’est un terme médiatisé dans les années 1990 par le psychanalyste Boris Cyrulnik.

Selon le dictionnaire, la résilience est : 

“l’aptitude d’un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques.” Larousse 

Il s’agit donc d’un phénomène psychologique qui permet à une personne de ne pas vivre dans un état traumatique, et de se reconstruire pour vivre en harmonie avec lui-même et ceux qui l’entourent. Donc nous pouvons dire qu’une personne résiliente est une personne capable de ne pas sombrer dans la dépression face aux difficultés qu’elle peut vivre, ceci sur une période plus ou moins longue. 

On entend aussi parler de la “capacité à rebondir”, c’est à dire à se remettre en action après une période difficile. 

Alors, si elle est parfois innée chez certains d’entre nous, qu’est-ce qui nous permet de développer notre résilience ?

Le premier élément est de décider de surmonter l’épreuve que l’on traverse. Lorsque cette décision est inconsciente, sans que l’on s’en rende compte, on parle de résilience naturelle. Prendre cette décision de manière franche et affirmée permet de développer sa capacité de résilience. Prendre des décisions de manière récurrente facilite notre capacité à agir. 

Le deuxième élément est de positiver. Il y a forcément dans la situation vécue un élément positif. Déterminez-vous un nouvel objectif. L’idée est de se tourner vers l’avenir et non plus vers la période traumatisante. Vous donnerez du sens à ce que vous vivez. N’oubliez pas que nous avons tous le droit à l’erreur !

Le troisième élément est de pouvoir en parler, avec une personne bienveillante et qui ne vous jugera pas. Demander de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse… Être autonome n’est pas seulement faire tout, tout seul ; mais bien de savoir identifier à quel moment nous avons besoin d’aide et qui peut nous aider. 

Enfin, le quatrième élément qui vous permettra de développer votre capacité de résilience est de réaliser des choses que vous aimez et qui vous font du bien : dessin, sport, cuisine, jardinage, …. tout ce qui vous plait et qui vous permet de vous y plonger pleinement ! Vous vous mettez ainsi en action afin de vous éloigner de l’environnement néfaste dans lequel vous êtes.

Grâce à ces différents éléments, vous développerez également votre confiance en vous. Celle-ci vous aidera dans vos prises de décisions et donc pour développer votre résilience. Il s’agit bien d’un cercle vertueux

Le coaching est un accompagnement qui vous permet de faire le point sur votre situation. Vous y trouverez une écoute attentive et bienveillante, sans jugement. C’est l’occasion de redéfinir votre objectif. Le coach vous aide à identifier les leviers sur lesquels vous appuyer afin de vous remettre en action, ceci en adéquation avec vos valeurs. Vous exprimez en toute liberté vos émotions, car elles sont légitimes à partir du moment où vous les ressentez. Le tout est que l’émotion reste passagère. Etre accompagné dans la compréhension de ses sentiments et émotions permet également de prendre du recul et de relativiser. Vous pouvez ainsi, en toute conscience, reconstruire votre plan d’actions, l’ajuster et continuer d’avancer. 

Nous avons donc tout l’intérêt à développer notre capacité de résilience…

Céline Dauchy

La peur de l’échec

La peur de l'échec

On trouve souvent de nombreuses excuses pour ne pas se lancer dans un projet, quel qu’il soit : trop de travail ou pas assez de temps libre, manque d’idée, trop compliqué, … Mais Avez-vous déjà réfléchis aux raisons qui se cachent derrière ? Qu’est-ce qui nous empêche vraiment de nous lancer ?

Alors que nous sommes dans notre zone de confort où nous nous sentons à notre aise, nous aspirons parfois à autre chose. Pourtant, nous sommes bloqués et nous ne pouvons agir. 

Avez-vous pensé à la peur de l’échec ? Celle-ci peut être associée à la peur du changement également ou encore à un manque de confiance en soi. Car face à la réussite des autres, notre confiance en soi peut en prendre un coup ! Elle nous renvoie une bien piètre image de nous. Nous sommes alors convaincus que nos échouerons quelque soit l’action que l’on tente. Des pensées, telles que “je ne vais jamais y arriver”, “je ne suis pas assez compétent”, “je ne suis pas assez intelligent”, nous viennent à l’esprit et nous convainquent d’un échec assuré ! 

La peur de l’échec nous restreint donc dans nos actions car elle affecte notre volonté à agir.  Pourtant, si la réussite ne nous est pas assurée, l’échec non plus !

Comment dépasser cette peur de l’échec ? La première étape est de travailler sa confiance en soi. Plutôt que de ressasser ce que vous ne savez pas faire, ou les compétences que vous n’avez pas, commencez par lister ce que vous savez faire et quelles sont vos compétences. Vous en avez forcément ! L’idée est de remplacer les pensées négatives par des pensées positives. Vous dévaloriser sans cesse ne vous servira à rien d’autre qu’à vous… dévaloriser. 

La deuxième étape est la définition de votre objectif. Celui-ci doit être réalisable, atteignable, sinon c’est un rêve. Pour le vérifier, mettez en face les compétences que vous avez listées précédemment. Si vous persistez à vous fixer des objectifs impossibles, vous ne ferez qu’entretenir votre peur de l’échec… Si vous vous apercevez qu’il vous manque une compétence, vous pouvez dans ce cas vous former de manière à mettre vos compétences en adéquation avec votre objectif.

Mais alors, que faire en cas d’échec ? Nous avons 2 possibilités qui s’offrent à nous : Soit nous l’acceptons et nous recommençons, en modifiant certaines de nos actions (principe du droit à l’erreur), soit nous abandonnons au risque de nous éloigner de notre objectif et de continuer à entretenir notre peur de l’échec…  

L’idéal est aussi de parler de la situation vécue, de ne pas rester seul. Inutile de tourner en rond et de ressasser à nouveau votre échec. Trouvez la personne qui saura vous écouter, en toute bienveillance, celle qui vous aidera à réaliser votre propre analyse. 

Le coaching est un accompagnement qui vous permet de faire ce point. Vous y trouverez une écoute attentive et bienveillante, sans jugement. C’est l’occasion de redéfinir votre objectif si celui-ci est ou était trop ambitieux. Le coach vous aide à identifier les leviers sur lesquels vous appuyer afin de vous remettre en action, ceci en adéquation avec vos valeurs. Vous pouvez également grâce au processus de coaching réaliser un travail sur votre en confiance en vous et sur l’estime de soi, points essentiels pour lutter contre la peur de l’échec. Vous exprimez en toute liberté vos émotions, car la déception ou la colère sont des émotions légitimes en cas d’échec. Le tout est que l’émotion reste passagère. Etre accompagné dans la compréhension de ses sentiments et émotions permet également de prendre du recul et de relativiser. Vous pouvez ainsi, en toute conscience, reconstruire votre plan d’actions, l’ajuster et continuer d’avancer.

“Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal : c’est le courage de continuer qui compte” Winston Churchill

L’échec est généralement vécu comme négatif, tout comme l’erreur. Or souvenez-vous, l’Homme apprend tout au long de sa vie grâce à ses erreurs et ses échecs. Donc pour progresser, nous devons d’abord échouer ! 

Qu’attendez-vous pour vous lancer ?

Céline Dauchy

Le droit à l’erreur

Droit à l'erreur

Notre société actuelle met en évidence les réussites des uns et des autres, via les médias ou encore les réseaux sociaux… Ce regard donne la sensation que tout est simple et que tout fonctionne du premier coup pour les autres. Or, il est inutile de se mentir, notre cerveau est ainsi constitué : pour apprendre l’Homme commet des erreurs.

Quelle est la différence avec les fautes que nous pourrions commettre ? Pour quelles raisons est-il important d’accepter ses erreurs ? Quels bénéfices en tirons-nous ? 

Vous l’aurez donc compris, il arrive à tout le monde de se tromper et c’est tant mieux. Encore faut-il savoir le reconnaître pour que cela nous soit bénéfique !

Alors ça veut dire quoi se tromper ? Se tromper ou commettre une erreur : c’est proposer quelque chose qui ne correspond pas à ce qui est attendu. Il y a une volonté de bien faire, en toute bonne foi ; mais finalement ce n’est pas la “bonne réponse”. 

La différence avec une faute commise est l’intention. La faute est commise en ayant conscience que ce que l’on propose n’est pas bon, ou dans la négligence à ce que l’on fait.

C’est à partir des erreurs que nous commettons et grâce à notre capacité d’analyse, que nous apprenons, que nous grandissons ; que ce soit pour marcher, pour parler, pour compter, … Ce sont nos erreurs qui nous permettent d’analyser une situation donnée et d’ajuster nos actions et nos pensées.

“Une erreur ne devient une faute que si l’on refuse de la corriger.” John Fitzgerald Kennedy

De ce fait, il apparaît donc être dans notre intérêt de conscientiser nos erreurs, ceci pour pouvoir justement mener ce travail d’analyse, de réflexion et donc de développement personnel. On évite ainsi le piège de commettre une faute.

Accepter que nous sommes humain et que nous faisons des erreurs dans le but de faire différemment par la suite, nous permet de nous délivrer de la pression que notre société nous inflige au travers de l’image de la réussite qu’elle véhicule. Se tourner sur le “comment faire autrement pour que le résultat soit différent”, nous permet de nous délivrer de ce sentiment de culpabilité qui nous envahit chaque fois que l’on se trompe.

“Si j’effaçais les erreurs de mon passé, j’effacerais la sagesse de mon présent.” Auteur inconnu

Le fait d’accepter que nous puissions faire des erreurs ne nous déresponsabilise en aucune manière. Il ne s’agit pas de ne pas tenir compte des conséquences de nos erreurs. Bien au contraire, celles-ci font partie intégrante de notre analyse. Elles nous permettent de valider ce vers quoi nous souhaitons aller. La réflexion nous permet d’identifier de quelle manière nous atteindrons cet objectif.

Si nous reprenons les situations vécues par les aidants familiaux par exemple, nous avons pu constater que pour la plus grande majorité, ils n’ont pas de formation pour accompagner leurs proches. Nous avons vu que leur situation est loin d’être simple aussi. Ils n’ont pas d’autre choix que d’apprendre de leurs erreurs. La culpabilité, lorsqu’ils se trompent, est un sentiment qui les accompagne fréquemment. A celui-ci s’ajoute la pression que notre société nous impose face au devoir d’accomplir notre mission d’aide. La peur de se tromper peut quant à elle, nous ralentir dans nos actions et nos choix, voire jusqu’à nous rendre inactif.

Il devient alors essentiel que chaque individu agisse avec bienveillance envers lui-même et s’accorde le droit à l’erreur. Le coaching est un outil facilitateur dans cette réflexion, dans la gestion des émotions et sentiments, ou encore dans la gestion du stress. Il permet également de lever les blocages et de travailler sur les croyances telles que , “je n’ai pas le droit de me tromper”. 

Finalement, se tromper est peut-être bon pour soi…

Céline Dauchy

Les apports du coaching

Les apports du coaching

L’aidant familial est bien souvent entouré de professionnels de santé qui oeuvrent pour son proche, mais il n’est généralement pas considéré dans la situation globale d’aide. Lorsque le fardeau (voir article 2) est trop important, il s’épuise moralement et physiquement. Nous avons également vu qu’une des causes de ce fardeau est l’absence de considération de ses besoins. Alors, en quoi le coaching pourrait être une aide aux aidants ?

Le coaching est un processus d’accompagnement visant à la détermination et l’atteinte d’un objectif personnel ou professionnel à partir de l’expression d’une demande. Il implique que le coaché, bloqué dans sa situation, soit dans un désir de changement avec un logique de sens pour lui. Il s’agit de la volonté de passer d’une situation A vers une situation B, plutôt que de ne plus vouloir être dans la situation A. Plus l’engagement du coaché est fort, plus l’atteinte de l’objectif sera facilité. Ce processus nécessite donc de clarifier cette demande. Car même si une demande est similaire, l’objectif ne sera pas exprimé de la même manière d’une personne à une autre. Les chemins pour atteindre un même objectif ne seront pas non plus forcément les mêmes et ils pourront correspondre à l’expression d’émotions et de besoins différents. Il s’agit d’exprimer, à l’aide du coach et de manière consciente, une demande bien précise. Le coach “servant” de révélateur. En cela, chaque coaching est différent et demande au coach de faire preuve d’une grande adaptabilité.

Le coaching prend ici tout son sens. L’aidant dispose d’un accueil bienveillant, d’une écoute sans jugement, dans le respect de son écologie. Celui-ci permet d’établir une relation de confiance dans laquelle le coaché est libre de s’exprimer et d’agir. Il lui est alors possible de réfléchir à ce qu’il veut, pour lui même ou pour son proche. Et en fonction, il se fixe à nouveau, un objectif, atteignable et fixé dans le temps. Au cours du processus, le coach est en mesure d’identifier les points de blocage et amène le coaché à dépasser ses croyances limitantes, en s’appuyant sur ses ressources, tout en étant vigilant au respect du cadre du coaching.

Différents thèmes peuvent être travaillés en coaching (liste non exhaustive) : 

Sur le plan personnel :

  • la gestion des émotions (culpabilité, colère, …), 
  • la gestion du stress liée notamment à la charge mentale
  • L’organisation de son temps 
  • La gestion de ses relations sociales
  • Le besoin de retrouver du temps pour soi
  • l’estime de soi et/ou la confiance en soi
  • la prise de décision si la question de placer l’aidé en établissement se pose par exemple

Sur le plan professionnel :

  • le maintien de la performance avec la situation d’aide
  • la conciliation du travail avec le rôle d’aidant familial
  • la prise de décision si le besoin de démissionner se fait sentir
  • la modification de son contrat de travail pour pouvoir allouer plus de temps à son proche
  • le changement de profession pour pouvoir assumer sa fonction d’aidant
  • le retour au monde du travail après la perte de son proche (deuil)

Le coaching basé sur une dizaine de séances permet à l’aidant de se “poser”, de prendre le temps de réfléchir, de prendre conscience de … ; et de ce fait, de trouver la meilleure solution pour lui-même et son entourage. 

A noter que le coaching est une approche différente du conseil. Il ne s’agit pas de donner des solutions “clé en main”. Le coaching, dans le “ici et maintenant”, offre à l’aidant la possibilité d’être à nouveau en capacité de vivre selon ses propres choix, en pleine conscience, tout en tenant compte de son engagement auprès de son proche. 

Céline Dauchy