Une nouvelle étape de la crise sanitaire est lancée : la fin du télétravail pour une très grande majorité des entreprises et surtout l’assouplissement des règles sanitaires. Qu’il est bon de reprendre “sa vie d’avant”, sa routine si confortable que l’on connait bien et qui nous rassure ! S’appreter le matin pour aller travailler, revoir ses collègues, boire un café ensemble en arrivant, aller déjeuner dans la brasserie du coin, faire ses réunions en présentiel et non plus derrière sa caméra…
Oui, mais cela signifie aussi reprendre la route, les transports en commun pour certains, les bouchons pour d’autres, grandes sources de stress. Cela signifie également se lever plus tôt que pendant le confinement, donc moins de temps pour organiser sa journée et une horloge biologique déréglée. Cela signifie aussi les allers/retours pour la gestion des enfants, avec parfois des difficultés pour trouver un mode de garde pendant la période estivale et avant ses propres vacances. Ceux qui avaient prévu des vacances au soleil lointain se sont vu leur séjour annulé et devoir improviser de nouvelles vacances ; ou tout simplement ne plus s’octroyer ce temps de répit…
Ceux qui ont déjà vécu le confinement avec anxiété, voient leurs difficultés perdurer au delà de la fin du télétravail. Le durée du facteur stressant est particulièrement significative dans les dépressions ou les burnout. Le retour en présentiel ne permet pas de lever ce stress subi.
Car le risque “0” n’existe pas. Ce qui signifie que potentiellement être amené à croiser d’autres personnes tout au long de sa journée de travail peut nous mettre dans une situation à risque, notamment concernant l’épidémie que nous vivons. Notre environnement extérieur devient aussi facteur de stress.
Nous sommes donc confrontés à un nouveau changement de ryhtme de vie qui plus est nous est imposé ; le deuxième en moins de 4 mois, mais aussi et surtout de nouvelles questions, de nouvelles craintes…
Nous sommes donc partagé entre la joie de reprendre des habitudes qui sont connues et qui nous mettent dans une situation de confort et la peur de la maladie et de toutes les conséquence qu’elle peut engendrer.
Le changement n’est pas toujours évident. Il doit être accompagné pour être bien vécu. Or les entreprises n’ont pas été préparées à traverser une telle période ; que ce soit pour le passage au télétravail à 100% lors du confinement, que pour un retour 100% en présentiel pour le déconfinement. Les salariés éprouvent, pour bon nombre, des difficultés à revenir travailler sans que les employeurs ne sachent réellement comment les aider.
Le coaching peut-être dans ce type de situation une aide importante, aussi bien pour les salariés que pour les entreprises. Il permet un accompagnement soit individuel, soit d’équipe dans la gestion du stress. Il permet de faire le point sur une situation, par exemple le retour au travail en présentiel. Il permet également de mettre en évidence les facteurs de stress. Ceux-ci peuvent être individuels, mais un facteur de stress peut être identique pour un groupe. Il est donc important d’identifier les actions qui peuvent être mises en place pour le groupe également, de prendre la situation dans sa globalité. Tout au long de cet accompagnement, vous trouverez une écoute attentive et bienveillante, sans jugement. Chacun a la possibilité d’exprimer ses craintes en toute liberté. Le coach vous aide à identifier les leviers sur lesquels vous appuyer, ceci en adéquation avec vos valeurs, celles de l’entreprise et les besoins aussi bien individuel que du groupe. C’est également l’occasion de prendre du recul et de relativiser.
Accompagner ses salariés leur permet un retour au travail en présentiel dans des conditions favorables, de limiter l’impact du stress ressenti sur l’efficacité individuelle et du groupe et par conséquent sur l’entreprise elle-même.
Nous avons donc tout à gagner à se faire accompagner en coaching : un équilibre de vie aussi bien personnel que professionnel.
Céline Dauchy